Description
Il s’agit d’une dictée où l’enseignant ne dicte pas mais dit aux élèves ce qu’il veut absolument retrouver dans la phrase, que ce soit au niveau de sa structure, de la conjugaison ou des mots à y trouver. Durant la dictée, les élèves ont le droit d’utiliser leurs outils. Les dictées des enfants seront donc toutes différentes mais avec quelques points communs.
Objectif(s)
- Que chaque élève rédige sa propre dictée selon quelques consignes
- Réinvestir les mots d’une liste de vocabulaire
- Réinvestir des apprentissages provenant d’autres disciplines
Matériel
- Cahier d’exercices
- Outils : Bescherelle, dictionnaire
Aménagements possibles
Il suffit de réinvestir les notions vues dans les apprentissages en français et/ou dans d’autres disciplines dans la dictée.Garder des traces des apprentissages vus récemment pouvant être réinvestis dans la dictée peut être pratique.
Points forts
- Cela favorise l’imagination des élèves
- Réinvestissement d’apprentissages vus
- Interdisciplinarité possible en intégrant des mots liés à d’autres apprentissages dans la dictée
Limites
Certains élèves pourraient se retrouver perdus et peu confiants de devoir eux-mêmes rédiger une dictée
Expérience
Exemple observé en P5: « Rédigez deux phrases: une simple et une complexe, écrites à l’indicatif présent et en utilisant les mots «dictée», «orthographe» et «réussite».»
Lors d’une dictée autonome, l’enseignant peut se rendre compte qu’il n’est pas si évident pour les élèves de ne pas être «guidés» de A à Z lors d’une dictée. Cela rend donc l’exercice très intéressant et plus compliqué que d’écrire une dictée tout à fait libre. En effet, les élèves doivent respecter un certain canevas qui leur demande une imagination pour bien agencer tous ces éléments.
L’enseignant peut alterner cette dictée avec une dictée plus classique(avec un code de correction)une semaine sur deux.
Sources
Observation dans la classe de Charline à l’école fondamentale de Martin V à Louvain-la-Neuve
La classe de 3NPC 